Gruaud Larose 1982 ou les « Tribulations » de Beckustator en dégustation

S’il y a bien un vin qui est en mesure de dérouter, c’est le Gruaud Larose 1982 ! De surcroit en magnum. Au premier nez, j’ai trouvé le nez marqué par des notes de sous-bois et j’ai même pensé à un bouchon. Sans me faire trop d’illusions, je me suis donc servi un bon verre (pour pouvoir vérifier de temps à autre) que j’ai pris à ma place, afin de le laisser de côté.

30 minutes plus tard, je me demandais quel était ce verre de vin rouge. Après l’avoir rapidement humé, je reconnaissais certes Gruaud Larose, mais je n’étais plus vraiment certain qu’il s’agissait du 1982. J’ai donc été à nouveau cherché un autre verre, que j’ai tout autant rempli que le premier. 30 minutes se sont à nouveau déroulées. J’avais donc un verre de 60 minutes et un verre de 30 minutes, avec du Gruaud Larose 1982 dans les deux cas.

Et là j’ai appris une bonne leçon

Premièrement il faut toujours se servir assez à boire. Deuxièmement, il faut parfois laisser du temps au temps. En l’occurrence ce vin a été décanté 1h30 + 60 et respectivement 30 minutes dans mes deux verres… et là il a littéralement explosé en révélant des notes fruitées, épicées avec, en retrait, des notes de sous-bois et de truffes. La boucle était bouclée, les deux verres étaient vides et moi j’étais content ! En plus il me restait du 1945 et du 1966 à goûter. Que de belles perspectives, à découvrir dans la base de données d’Yves Beck. Maintenant – 2028  98/100

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