05 Déc Bordeaux 2016 – Les 100/100 d’Yves Beck
Bordeaux 2016 : le plus grand millésime depuis 1982
Bordeaux 2016 est à ce jour le plus grand millésime qu’il m’a été donné de goûter dans son ensemble. Je pense que c’est le meilleur millésime bordelais depuis 1982.
Dix fois la note maximale
Ci-dessous, vous visualisez les vins que j’ai noté 100/100 durant mon séjour entre octobre et décembre 2018. J’ai dégusté plus de 1300 vins.
L’ensemble des notices de dégustation est disponible dans la banque de données de www.yvesbeck.vin. Actuellement vous y trouvez plus de 30 000 notices de dégustation que vous pouvez lire en contractant un abonnement pour seulement CHF. 98.00 par an.
Une fois la note supra maximale
Certains ne manqueront certainement pas de le relever : il manque Mouton Rothschild 2016 dans cette liste. C’est normal, je l’ai noté 101/100.
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Un bref aperçu des dégustations dédiées aux Bordeaux 2016
Plus de deux mois de dégustation
Je n’ai jamais aimé les choses à moitié faites, sauf la fondue moitié-moitié (Gruyère/Vacherin). Ainsi, il me semblait évident, dès le départ, qu’il fallait consacrer beaucoup de temps à ce millésime. Dans le contexte de cette année que je qualifie d’exceptionnelle, c’est mon devoir de goûter un grand nombre de vins, car il est facile de lancer des phrases telles que « très grand année » mais si déjà, alors il faut s’offrir les moyens d’assumer ses dires.
Etant donné que je ne veux plus déguster plus de cinquante vins par jour et que je m’étais fixé comme objectif de goûter des vins de toutes les appellations et horizons, j’ai passé plus de deux mois dans le bordelais. Ce temps m’a permis de découvrir de nombreux vins, peu connus, qui méritent notre attention et notre respect.
Un peu tôt pour déguster ?
Alors que durant la même période, soit entre octobre et décembre, les 2015 se goutaient très bien, la donne était différente avec les 2016. Avec le recul, je comprends les domaines réticents à faire déguster ce millésime si tôt. J’ai pris soin de déguster de nombreux vins plusieurs fois et, surtout, j’ai pris le temps de les déguster et de suivre leur évolution. J’ai certainement été sévère envers quelques vins, mais il ne faut pas oublier un élément crucial : les 2016 arrivent chez les consommateurs maintenant… et ils vont les gouter maintenant… avant de les laisser quelques temps en cave.