N’ayons pas peur des mots, avec le carnet de dégustation Bordeaux 2015 – 885 vins commentés et notés par Yves Beck je réalise une première mondiale (en français). Certes, c’est une petite première à l’échelon planétaire, mais un bon coup de force dans la microbulle du vin. C’est, surtout, la concrétisation d’un énorme travail de fond. Celui-ci n’a été possible que grâce au soutien de beaucoup d’acteurs actifs dans la scène bordelais. Qu’il s’agisse de propriétés, négociants, œnologues, associations ou groupement de vignerons, le carnet de dégustation a pu être réalisé grâce à leurs disponibilités et leur organisation.

Ce cahier, dédié aux Bordeaux 2015 en bouteilles, totalise 140 pages. Pour les statistiques : 65 000 mots ou 404 000 caractères. En résumé, c’est un bouquin … au format A4 ! Non, il ne s’agit pas d’être narcissique mais bien de souligner un élément qui me tient à cœur : le sens du détail, et l’approche méticuleuse que je voue à chaque vin. Parfois un peu plus, parfois un peu moins, mais au final environ 400 caractères pour chaque entité. Ce n’est pas mal !

La pression du marché est bien perceptible : les Bordeaux 2015 commencent à affluer sur les marchés mondiaux et la demande en avis critiques et compétents et plus élevée que jamais. N’en déplaise aux détracteurs de critiques de vins, on a visiblement encore besoin de nous !

Néanmoins (mais avec le nez en plus) vous ne trouverez pas de dogmatisme dans mes écrits. J’ai horreur de cela. Je ne sais pas faire du vin et je ne compte d’ailleurs pas du tout en faire. Je ne donne aucun conseil à qui que ce soit, étant donné que ma tâche (j’ai chaque fois soif en écrivant ce mot) consiste à donner mon avis sur les vins que je déguste. Tout au plus, je me permets, parfois, de poser des questions. Si vous cherchez des coups de gueule où l’on casse du château, vous n’êtes pas sur le bon site. Ma critique se trouve dans mes textes. Lorsque je note un vin 88/100 il y a 12 points de critiques.

En même temps, et j’insiste énormément sur ceci, je refuse de jouer à la surenchère de notes ! Ceci étant dit, j’ai noté 114 vins avec 94 points et plus. Sept vins ont obtenu le maximum de 100/100 et, fait tout à fait exceptionnel, un vin a même obtenu 101/100. Aujourd’hui, les acteurs actifs au sein des marchés du vin considèrent que les notes sont intéressantes à partir de 92/100. Je suis totalement contre cette approche, mais je ne perds pas de vue que les dits acteurs savent bien de quoi ils parlent. Ceci m’inquiète, car je considère qu’une note de 88/100 est une bonne note ! Certes, il est possible de faire mieux, mais cela reste une bonne note. Si votre enfant rentre de l’école et vous annonce qu’il a répondu correctement à 88 questions sur 100, que faites-vous ? J’ose espérer que vous lui direz « Bravo ».

Je vais donc tranquillement continuer de déguster et noter des vins et, bien évidemment, d’en savourer !  Personne n’a besoin de critiques pour apprécier et personne n’a besoin de critiques pour savoir si un vin est bon (ou pas). Par contre, certains passionnés, amoureux, consommateurs (toute catégories confondues) sont intéressés par des avis de critiques. Ainsi, je me plais à montrer une vision, parmi tant d’autres. La compétence et la crédibilité sont des éléments-clé. Si déjà je pratique l’art de la critique, alors je me dois d’être compétent.

Avec plus de 20 000 personnes qui me suivent par le biais des réseaux sociaux (pensez à aimer ma page Beckustator) ma crédibilité et ma compétence sont certainement mesurables et appréciées.

Je vous invite à découvrir ma compétence au travers du carnet de dégustation Bordeaux 2015 – 885 vins commentés et notés par Yves Beck.

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